Contrepèteries : Définition et exemples
Le Larousse définit la contrepèterie comme l’inversion de l’ordre des syllabes, des lettres ou des mots qui, modifiant le sens, produit des phrases burlesques ou grivoises. (source)
Un acteur qui devait dire : « Sonnez, trompettes ! », s’écria : « Trompez, sonnettes ! »
Plus généralement, une contrepèterie est une phrase qui dissimule un sens caché, que l’on fait apparaître en échangeant des sons. Ainsi l’amateur d’opéra devient amateur d’apéro (inversion des sons O et A).
Souvent, à ce principe d’inversion vient s’ajouter une composante croustillante, avec un mot caché inconvenant.
Voici quelques exemples fameux. Exceptionnellement les sons à inverser sont en couleurs. Dans le reste du site, cette indication n’apparaît qu’en passant la souris sur les mots :
Je vous laisse le choix dans la date
Elle est folle de la messe
Je n’ai pas de rebord à mes épaulettes
Les contrepèteries les plus réussies cachent les idées les plus incongrues sous les mots les plus inoffensifs. Si vous découvrez la contrepèterie, rendez-vous sur la page des grands classiques en cliquant ici !
Un art d’initiés ?
La contrepèterie a le plus souvent un dénouement potache ou grivois… ce qui en fait un art mal considéré. Certains ne sont pas (et ne seront jamais) sensibles à cet art, même en considérant le trait d’esprit qu’elle constitue. Il n’y a pas d’humour universel, et la contrepèterie n’est probablement le ressort humoristique le plus consensuel ! Les contrepèteries s’échangent donc entre interlocuteurs réceptifs à cet humour particulier, ce qui tend à en faire une discipline d’initiés.
Un autre aspect peut surprendre les débutants : le fait de ne pas révéler la solution des contrepèteries directement. Cela n’a pas pour vocation de laisser les personnes dans l’ignorance, mais de leur permettre de savourer pleinement la découverte de la solution ! En effet, la solution est bien plus drôle à celui qui la décode de lui-même. C’est pourquoi, sur ce site, les solutions sont suggérées à ceux qui le souhaitent, et non imposées.
NB : On trouve parfois l’orthographe alternative « contrepétrie« , mais, il s’agit bel et bien d’une erreur !